Publié dans Politique

38ème Sommet de l’Union africaine - Le Président Rajoelina à Addis-Abeba 

Publié le vendredi, 14 février 2025

Après avoir participé au World Government Summit (WGS) à Dubaï, aux Emirats arabes unis, le Président Andry Rajoelina a immédiatement rallié Addis-Abeba, capitale de l’Ethiopie hier, pour assister au Sommet des Chefs d’Etat et de Gouvernement qui s’y tiendra à partir de ce jour. L’un des points culminants du sommet sera la très attendue élection du président de la Commission de l’Union africaine. Un poste important brigué par trois candidats, dont l’ancien ministre des Finances et ex-chef de la diplomatie malgache, Richard Randriamandrato. Le nouveau président succèdera au Tchadien, Moussa Faki Mahamat. Le candidat présenté par Madagascar reçoit le soutien des pays membres de la SADC. L’organisation qui a déclaré explicitement son soutien à travers une déclaration officielle en date du 12 février dernier.

Les pays francophones ont également montré qu’ils sont derrière l’ancien grand argentier. Si Richard Randriamandrato accède donc au poste de président de la Commission de l’Union africaine, il sera le premier malgache à occuper cette éminente et prestigieuse fonction. Une première dans l’histoire. 

D’une haute importance 

Ce rendez-vous incontournable des dirigeants du continent noir portera sur le thème, « Justice pour les africains et les personnes d’ascendance africaine par le biais des réparations ». Un thème hautement significatif pour l’Afrique car permet de remettre sur le tapis les moyens de guérir les séquelles de l’histoire comme la colonisation ou encore le pillage des ressources naturelles. Des débats autour de la mise en œuvre de l’agenda 2063 seront également à l’ordre du jour, notamment l’accélération des projets de développement économique ou encore le renforcement de la zone de libre – échange en Afrique.

Outre le Président Andry Rajoelina, plusieurs membres de la délégation malgache sont également déjà en Ethiopie à l’instar du ministre des Affaires étrangères, Rasata Rafaravavitafika, du candidat Richard Randriamandrato ou encore du conseiller spécial auprès de la Présidence, Patrick Rajoelina.

S.R.

Fil infos

  • Fête de la Nativité - Pas de trêve politique
  • Administration public - Six Chefs de Région "par intérim" nommés 
  • Haute Cour Constitutionnelle - Des soi-disant démissions contestées
  • Gouvernement de la Refondation - Distribution de vivres dans le Grand Sud en fin de semaine dernière
  • Parlement - Clap de fin pour le Sénat
  • Face-à-face entre un fourgon et un camion - Un survivant dans un état critique
  • PLFI 2026 - Un budget insuffisant et opaque selon le Collectif des citoyens
  • Famille Ravatomanga - Domicile et bureau « visités » à une heure du matin…
  • Fausses et illégales perquisitions - Des auteurs toujours en circulation
  • Groupe Sodiat - Tous les comptes bancaires de ses sociétés bloqués ! 

La Une

Pub droite 1

Editorial

  • Opération délicate
    Le faux et l’usage de faux envahissent l’Administration, grand « A » s’il vous plaît, à savoir le domaine général qui englobe tous les secteurs d’activités de l’Etat ou de la République. Faux et usages de faux, du jargon populaire « fosika », faux diplômes ou certificats de fin d’étude gangrènent presque tous les Corps de métier de l’Administration entre autres les départements clés comme l’Enseignement supérieur, l’Education nationale, la Justice, la Régie financière, les Forces de défense et de la sécurité (FDS), etc. Les concours d’entrée dans l’administration publique sont infestés de faux dossiers. Des diplômes de Baccalauréat, de Licence, de Master I ou II se trouvent les plus menacés. Il y a eu même certains de faux diplômes de Doctorat !

A bout portant

AutoDiff